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Nos propres prévisions de température
Basées sur l'étude du passé
réel et des mesures contemporaines réelles, pas sur le
GIEC
Par la rédaction, 30 mai 2023 - 5
novembre 2023
Devant la faiblesse des prédictions du GIEC au sujet des
températures à la surface de la Terre et en particulier de leurs
erreurs grossières passées, nous tentons une prévision
qui ne s'appuie pas sur des "modèles numériques"
incertains, à la complexité non maîtrisée et qui divergent régulièrement les uns des autres, mais sur les
températures bien réelles du passé et sur les
tendances actuelles incontestables. |
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Nous
sommes aujourd'hui, en 2023, à la même
température qu'au début de l'âge du
bronze, il y a 5000 ans |
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Les températures du passé, reconstituées sur 2 000
ans par les méthodes traditionnelles de datation et
publiées par Lamb, Moberg et Ljungqvist, servent de
base jusqu'en 1900 (La courbe en "crosse de Hockey"
trafiquée de Michael Mann, qui avait été utilisée par
Al Gore pour lancer ses effrayantes prévisions catastrophistes a
bien entendu été écartée).
Il apparaît qu'on peut estimer à 0,50°C + ou - 0,1°C
la baisse de température en 1900 par rapport à
"l'optimum médiéval" abondamment documenté par les
historiens du climat.
Ce point clé de 1900 permet de
faire la jonction avec la période contemporaine des
mesures précises des températures. Le maximum de
l'optimum médiéval a été atteint à nouveau vers 1990 et,
depuis, la température terrestre moyenne (selon les
données du Goddard Institute for Space Study, de la
NASA) a augmenté de 0,57°C. Il semble très logique
de considérer que jusqu'en 1990 la variation de
température a pu être absolument naturelle puisque
s'inscrivant dans des fluctuations de
même ampleur que celles du passé.
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De 1990 à nos jours, toutes les conjectures sont
possibles mais il apparaît que de 2016 à 2023 la
température n'augmente plus (ou même a baissé de
0,05 à 0,1°C), notamment selon les
mesures par satellite traitées par The University of
Alabama in Hunstville (UAH, Dr Roy Spencer). Ceci se
traduit selon les satellites par un réchauffement de 0,2°C depuis 2000,
soit sur une durée de 23 ans.
A noter que si la NASA (Goddard Institute) fait
apparaître un réchauffement de 0,57°C depuis 1990
(Terre et Océans index), les mesures par satellite
de la basse atmosphère ne donnent que 0,45°C depuis
1990 (entre 1987 & 1992). Ils ne
subissent pas les excès de chaleur des points de
mesure situés en ilots urbains surchauffés des
autres relevés.
Nous serions donc en 2023 à la même température qu'au maximum
de l'Holocène, avec peu de CO2 il y a 5 000 ans,
au tout début de l'âge du bronze.
(Selon
même référence que
le graphique de Lamb publié par l'IPCC-GIEC
en 1990, page
202).
(Fin 2023 et en 2024, une pointe de réchauffement
transitoire est attendue du fait d'un
effet El Nino
qui est un phénomène naturel périodique irrégulier
de courants chauds de la zone équatoriale du
Pacifique, auquel s'ajoute possiblement les conséquences de
l'éruption du
volcan sous-marin Hunga Tonga qui a
projeté jusqu'à la stratosphère et la mésosphère des masses énormes
de vapeur d'eau à effet de serre)
On peut tenter une prévision en considérant que la
moyenne d'augmentation entre 1990 et 2023 est de
0,51°C. Il serait illogique et même malhonnête de
prendre 1900 ou 1850 comme point de départ
des températures, ainsi que certains le font pour en
aggraver la perception, puisqu'il s'agissait d'une
remontée de sortie du "petit âge glaciaire",
évolution naturelle a priori. Si des baisses
significatives
de
température sont naturelles, des remontées de
température peuvent évidemment l'être aussi.
Une extrapolation linéaire simple conduit ainsi à une
augmentation de température à venir
de :
0,55°C en 2050 et 1,4°C en 2100, sur la base de la
pente 1990-2023 (la plus sévère)
0,35°C en 2050 et 0,7°C en 2100, sur la base de la
pente 1900-2023 (la moins sévère)
Par prudence, on pourra
retenir
+ 0,45°C en 2050 et + 1,05°C en 2100
C'est l'écart actuel de température moyenne entre
Rouen et Orléans ou entre Limoges et Cahors. Ceci devrait satisfaire nombre de français
qui habituellement s'échappent en vacances vers la
Côte d'azur, l'Espagne ou le Maroc pour trouver un
peu de chaleur.
Ceci suppose que la dynamique d'augmentation de
température vécue depuis une centaine d'années
s'étendra sur deux siècles. Ce n'est pas
impossible d'après l'ampleur des mouvements de
variation du passé ; le refroidissement depuis
l'optimum médiéval jusqu'au minimum du petit âge glaciaire ayant pris
500 ans.
Théoriquement, un potentiel d'augmentation
supplémentaire de + 2°C
existe encore d'après les analyses des carottes de
glace de l'Antarctique qui montraient un écart de
3°C entre 1950 et les maximums atteints lors des
cycles de 100 000 ans de Milankovitch (Petit,
Jouzel, Raynaud, Delmotte and al. dans NATURE, 1999)
Il n'y a néanmoins aucune certitude étant donné les
caprices climatiques, la température pouvant aussi
bien diminuer de façon inattendue et non prévisible
comme la Terre l'a déjà souvent fait.
La psychose entretenue sur le dioxyde de carbone n'y
changera pas grand chose, puisqu'il n'existe, malgré
les injonctions tautologiques des "carbonistes",
aucun consensus
scientifique réel en ce qui concerne l'influence anthropique du CO2
sur la température. D'ailleurs, les études récentes
de Nikolov
& Zeller jettent un très sérieux
doute sur cette hypothèse issue de conjectures du
XIXème siècle et n'ayant toujours fait l'objet
d'aucune démonstration sérieuse. Le fameux "consensus"
est en réalité le constat évident du réchauffement,
et de lui seul, que personne sachant lire un thermomètre ne peut contester.
La confusion entretenue volontairement entre ces
deux "consensus" sert à "faire passer la pilule"
de la condamnation du CO2 (passé de 0,03% à 0,04%)
pour justifier une idéologie politique de
décroissance "anti-ceci ou anti-cela",
essentiellement anticapitalisme.
EN FRANCE :
L'hémisphère Nord se réchauffe un peu plus vite et
c'est donc le cas en France qui a connu + 1,8 °C au
lieu de + 1,1 °C mondial. La surface du pays est
petite à l'échelle de la planète et les variations
sont plus marquées. Rappelons néanmoins que du Nord
au Sud de la France l'écart moyen est de 6 °C et
qu'il suffit de passer de Amiens à Paris ou de
Orléans à Limoges pour avoir 2°C d'écart. Entre un
maximum l'été et un minimum l'hiver, il n'est pas
rare en de nombreux lieux d'avoir 30 °C d'écart.
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