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la vérité sur le climat et ses conséquences, sur des bases scientifiques et objectives, en
dehors de toute idéologie
Le climat
de France
Rien de bien
nouveau
Un passé climatique mouvementé
Indépendamment des grandes tendances générales, les alternances
de chaud et de sécheresse ou de froid excessifs se succèdent au
cours des âges :
583.
Hiver très
doux, d'une douceur si constante que l'on vit des roses au mois
de janvier
763. La Gaulle
s'est trouvée sous 10 mètres de neige
1480. L'hiver
fut très froid et très long, car il se prolongea pendant plus de
6 mois. La Seine, l'Oise, la Marne et l'Yonne furent gelées
1615.
A Paris, la Seine fut gelée du
1er au 30 janvier, et, lors de la débâcle, un côté du Pont
Saint-Michel se trouva renversé
1716. A
Paris, moins 20°C le 22 janvier
1718. Canicule
qui aurait fait 700 000 morts. Aucune pluie pendant 6 mois, récoltes brûlées, rivières
asséchées et théâtres fermés à Paris par ordre du préfet de
police en raison des températures excessives ; 45 degrés Celsius
(113 degrés Fahrenheit). Dans les jardins arrosés de la banlieue
les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.
1783. Jusqu'à
-19.1°C à Paris avec 69 jours consécutifs de gelée. Terre gelée
jusqu'à 65 cm de profondeur.
1788. L'Europe
entière subit les rigueurs de ce remarquable hiver. A Paris, où
la Seine resta gelée du 26 novembre au 20 janvier, on compta 56
jours consécutifs de gelée avec un minimum absolu de -21.8° le
31 décembre 1788.
1803. A Paris,
on note 36,8°C le 31 juill. La Normandie ne reçut pas une goutte
d'eau pendant 95 jours.
1818. Théâtres
parisiens fermés pendant un mois en raison des chaleurs
excessives, 35 degrés C.
1830.
Alors que les combats avaient lieu, le thermomètre afficha 36
degrés C les 27, 28, 29 juillet.
1835.
La Seine était presque à sec
1879.
Le 10 décembre à Paris, on mesurait -23,9 °C au parc
Montsouris. Cette nuit-là, à la station voisine de Saint-Maur
(Val de Marne), les thermomètres sont même descendus jusqu'à -25,6 °C.
(Sources : Histoire du climat depuis l’an Mil de Emmanuel Le Roy
Ladurie, 1967 ;
The Hampshire Advertiser July-17-1852 ;
Mémorial de la météorologie nationale par M. GARNIER, 1967 https://alertes-meteo.com/vague_de_froid/hiver1400-1800.htm
)
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La
température en France
La température moyenne en France
telle que relevée par Météo France depuis 1900 montre des
variations marquées année après année dans une plage d’environ
1,8 °C sur 120 ans (figure 1). Sur la même période, la
température mondiale varie sur environ 1 °C. Il faut rappeler
que ces moyennes arithmétiques correspondent à un concept
théorique et statistique. Il est normal que les températures
locales soient plus variables sur un petit territoire comme la
France qui ne représente que 0,15 % de la superficie terrestre.
La température moyenne s’est élevée de 1°C environ ces dernières
30 années en France.
Figure 1

Une moyenne ne représente pas ce
que vivent les français selon leur lieu de résidence. Ainsi,
entre le Nord et le Sud du pays, entre les régions en altitude
et les plaines ou les bordures maritimes, les températures
moyennes vécues s’étalent dans une plage de 7 à 8 °C environ.
Figure 2

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L’effet considérable des saisons
Figure 3
En un
lieu précis les variations saisonnières sont bien plus
considérables que toute autre considération. Ainsi, positionnée
au centre géographique de la France, la ville de Bourges a subi
ces 20 dernières années des variations allant jusqu’à 33 °C
d’écart entre les moyennes du mois le plus chaud des étés et du
mois le plus froid des hivers. Ce sont des variations
saisonnières avec lesquelles les habitants sont habitués et
semblent vivre très normalement. Les ukrainiens vivent bien,
eux, avec des écarts de 60°C soit
-20 °C l’hiver et +40 °C l’été !
Les habitants sont insensibles à une variation permanente
de 1 ou 2 °C et ceci ne change rien à leur mode de vie.
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Et les précipitations ?
En principe, d’après les lois de la
physique, à +1 °C de température de l’air correspond +7 %
d’humidité possible de l’air. Un climat plus chaud entraîne donc
une plus grande capacité d’évaporation, mais il ne faut pas
confondre stock et flux ; quantité d’eau vaporisée en stock dans
l’atmosphère et quantité de pluies par condensation. Elles ne
suivent pas les mêmes mécanismes et ne sont pas directement
liées. Ainsi, les pluies à Paris évoluent année après année
depuis 120 ans sans tendance anormale discernable (figure 4).
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figure 4 (Météo France) |
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Et les tempêtes ?
Selon Météo France :
« L'état actuel des connaissances ne permet pas d'affirmer que
les tempêtes seront sensiblement plus nombreuses ou plus
violentes en France métropolitaine au cours du XXIe siècle »
La figure 5 tend même à estimer que celles-ci deviennent moins
nombreuses et moins exceptionnelles dans la dernière décennie
(mise à part la très exceptionnelle et unique tempête Xynthia).
Une tempête est classée exceptionnelle lorsqu’elle touche une
grande partie de la France, jusqu’à 40 ou 50 % du territoire,
plus que du fait de son intensité. Mais les deux sont souvent
liés.
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Figure 5

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Et les canicules ?
La canicule record est celle de 2003, exceptionnelle par son
intensité et sa durée « L'été 2003 est le plus chaud jamais
observé depuis 1950 » selon Météo France. Il a
entraîné 19 490 décès en France
(INSERM), de l'ordre de 70 000 en Europe.
Auparavant, une série d'étés caniculaires avait touché l'Europe de l'Ouest
dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, en
1945, 1947, 1949, 1950 et 1952, avant même que ne
commence la période industrielle d’émission importante de CO2.
Il faut d’ailleurs dissocier canicules et température moyenne du
globe puisque la période 1940-1975 fut une période de léger
refroidissement terrestre (Voir figure 1) ce qui n’a pas empêché
la vague des canicules d’après-guerre. Les épisodes de fortes
chaleurs de l’année 1947 n'ont jamais été aussi étendus depuis
le début des relevés au 19ème siècle. Les glaciers alpins vont
alors enregistrer des pertes historiques qu'ils ne parviendront
pas à récupérer par la suite. D’autres périodes chaudes, locales
ou non sont survenues comme en 1923, 1950, 1952, 1983…
Après 2003, une
canicule a lieu en 2020, mais avec des températures qui
n’ont pas atteint celles de 2003.
En conclusion
Le climat de France ne semble pas être beaucoup impacté ni influencé par les
prophéties climatiques catastrophistes que certains propagent
depuis 30 ans avec des arrières pensées politiciennes. Canicules, tempêtes, hivers doux, étés pluvieux
ou périodes calmes et tempérées des normales saisonnières,
semblent arriver quand ils et elles en ont envie, que
l’évènement soit régulier, décennal ou centennal, au gré des
mouvements de hasard habituel du climat local qui est celui de notre
pays dans un environnement de léger réchauffement.
Eté 2021 en France ; l'été le plus frais depuis 2014
En France, après six étés consécutifs remarquablement chauds et
secs, l'été 2021 est le plus frais et le plus pluvieux depuis
2014 sans être remarquable pour autant. La perception d'avoir
vécu en France un été inhabituel est Iiée à son inscription dans
cette série d'étés plus chauds que la normale. Cet été a aussi
été « en dents de scie » avec des périodes très chaudes (juin,
mi-juillet et mi-août) et d'autres plus fraiches (1ère quinzaine
de juillet et 1ère quinzaine d'août).
Globalement, la température moyenne en France sur l'été devrait
être environ 0,5 degré plus chaud que la normale. En revanche,
il aura été plus pluvieux que la normale.
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Quelques
records locaux de l’été 2003 et leur record
précédent :
Carcassonne
41,9 °C
en 2003 / 40,2°C en 1982
Millau 38,0°C
en 2003
/ 37,5°C en 1987
Caen 38,9°C
en 2003
/ 36,6°C en 1952
Dijon 39,0°C
en 2003
/ 38,1°C en 1983
Bergerac 41,1°C
en 2003
/ 38,4°C en 1990
Evreux 36,8°C
en 2003
/ 36,7°C en 1990
Nîmes 41,6°C
en 2003
/ 41,6°C en 1923
Mont Aigoual 28,7°C
en 2003
/ 28,2°C en 1947
Toulouse-Blagnac 40,7°C
en 2003 /40,2°C
en 1982
Bordeaux-Mérignac 40,7°C
2003
/ 38,8°C en 1998
Grenoble-le-Versoud 38,5°C
2003
/ 39,4°C en 1950
Reims 39,3°C
en 2003
/ 38,3°C en 1947
Nancy-Ochey 38,4°C
en 2003
/ 36,8°C en 1998
Nevers
39,2°C
en 2003
/ 38,7°C en 1947
Biarritz 40,6°C
en 2003
/ 39,8°C en 1982
Bâle-Mulhouse 39,1°C
en 2003
/ 38,8°C en 1983
Lyon-Bron 40,5°C
en 2003
/ 39,8°C en 1983
Macon 39,8°C
en 2003
/ 39,2°C en 1947
Mont-St-Vincent 36,4°C
en 2003
/ 36,3°C en 1983
Le Mans 40,5°C
en 2003
/ 40,4°C en 1947
Toussus-le-Noble 39,1°C
en 2003
/ 37,1°C en 1995
Trappes 39,1°C
en 2003
/ 37,6°C en 1947
Albi 40,9°C
en 2003
/ 40,8°C en 1983
Burlats 42,5°C en 2003 / 41,6°C en 1983
Orange 42,6°C
en 2003
/ 40,7°C en 1983
Carpentras 41,9°C
en 2003
/ 41,6°C
en 1983
Sources
(consultées en juillet 2021) :
https://donneespubliques.meteofrance.fr/?fond=produit&id_produit=117&id_rubrique=39
http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/evenements-remarquables/retour-sur-la-canicule-daot-2003-/
http://www.meteofrance.fr/documents/10192/35608/4540-48.pdf
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vague_de_chaleur_de_l%27%C3%A9t%C3%A9_1947_en_Europe
Records récents
(rapportés par Le Figaro-FIGDATA du 6 août 2020)
Seine Maritime ,
Jumièges, 25 juillet 2019 : 43,6 °C
Cher, Vierzon Veves,
25 juillet 2019 :
44,4 °C
Gard, Gallargues le
Montueux, 28 juin 2019 :
45,9 °C
Hérault, Verargues
Entre Vignes, 28 juin 2019 :
46,0 °C
Record de Mai
: 36,2°C, à Dax (Landes) le 30 mai 1996
Les records
locaux étant destinés, un jour ou l’autre à être battus, à ce
petit jeu, Jean JOUZEL, chimiste glaciologue, ancien
vice-président du groupe scientifique du GIEC, ancien soutien de
candidats écologistes comme Nicolas Hulot ou Pierre Larrouturou,
ne risque pas grand-chose à annoncer que "d’ici 2100 nous
« pourrions » connaître des températures de 45 à 50 °C"
puisque c’est déjà arrivé, y compris en 1718. A part chercher à
faire peur pour entraîner les populations vers leurs objectifs
politiques de décroissance économique et de conquête du pouvoir,
les alarmistes ne semblent pas vraiment utiles.
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