CO2 et charlatanisme pseudo-scientifique

Un cas exemplaire de
charlatanisme pseudo-scientifique

Affligeant

Par la rédaction, 14 mai 2023

Devant la faiblesse des discours catastrophistes de moins en moins crédibles sur le climat émanant de certains personnages ou d'organisations à finalité en principe scientifique, voila que la psychologie monte au créneau pour tenter de vaincre des réticences. C'est ainsi que TRANSITIONS & ENERGIES, reprenant une article original en anglais du média sur internet THE CONVERSATION répand l'opinion d'un psychologue qui prétend donner des leçons d'interprétation scientifique, et.. tenter de mieux vendre son livre.

Il en va ainsi du soi-disant consensus : "99% des études ont montré que la combustion d’énergies fossiles réchauffe la planète" affirme l'auteur. Alors que plus de 100 publications scientifiques démontrent que ce consensus n'existe pas et que le CO2 supplémentaire produit par cette combustion est d'influence mineure ou nulle (et il ne s'agit pas "d'énergies fossiles" ; l'énergie ne brûle pas mais est le résultat de la combustion de "combustibles" fossiles... faible compréhension du rédacteur des phénomènes physico-chimiques en jeu). D'un mensonge sur le consensus, recopié aveuglément et répété à l'infini, il restera bien quelque chose... "Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose" nous mettait en garde Voltaire.

On pardonnera l'évocation répétée d'un "changement climatique" (qui pourrait croire que le climat ne change jamais ?) au lieu de parler du "réchauffement climatique", de 1°C en un siècle, mais il est par contre assez grossier d'asseoir toute l'argumentation sur les remarques ridicules de quelques-uns qui ont mis en doute le réchauffement du fait qu'il existait des vagues de froid.

L'évocation sans aucune preuve d'influences ou de financements occultes d'un déni climatique par quelque lobby tient quant à elle du complotisme le plus primaire.

Le rapprochement de la variation des cours de bourse et de la température moyenne terrestre est presque comique. La variation de la production mondiale de bananes aurait tout aussi bien fait l'affaire.
Mais le charlatanisme pseudo-scientifique, avec manipulation des données, trouve son apogée dans le graphe reproduit, qui émane du 4th National Climate Assessment rien que çà !
Avec une courbe "Greenhouse Gases" des gaz à effet de serre qui se colle à la courbe des températures mais sans aucune échelle de grandeur dans l'axe des Y, et avec un point zéro arbitraire.
Avec cette manoeuvre, on peut faire dire n'importe quoi à une grandeur quelconque comme le démontre cette animation.

Conclusion: Le charlatanisme pseudo-scientifique n'est pas toujours où l'on pense le trouver et semble se répandre. Il est affligeant de le rencontrer même dans des organisations scientifiques officielles, mal contrôlées, qui sembleraient subir des influences politiques et idéologiques.