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Effets astronomiques sur le
climat
Par Denis Eng,
5 juin 2024
Les influences sur la Terre induites par la gravitation
et la modification de l'attraction
gravitationnelle par les planètes solaires et leurs
satellites sont multiples. L'interaction du magnétisme
solaire et terrestre avec les rayons cosmiques
galactiques et intergalactiques a une influence sur
l’ennuagement de la terre. Les oscillations des courants
océaniques induits par la rotation de la Terre et les
précédents facteurs influent sur le climat terrestre.
Il existe des corrélations des températures terrestres
avec les activités et éruptions solaires, avec le nombre
de celles-ci et de leurs durées, avec les mouvements du
soleil par rapport au centre de gravité du système
solaire qui est extérieur au soleil,
avec les conjonctions positives ou négatives des autres
planètes solaires, avec l'alignements de celles-ci avec
la terre et le soleil.
Tous ces phénomènes sont liés et conditionnent le climat
par leurs interactions multiples et complexes.
Durée du cycle
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Auteur, désignation
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Origines
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11 ans
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Schwabe
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Soleil, Terre, Venus, Jupiter
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22 ans
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Hale
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Soleil, Terre, Saturne, Jupiter
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30 ans
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Soleil, Terre, Saturne
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60 ans
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Courtillot, F. Lopes
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Soleil, Terre, Saturne, Uranus
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90-100 ans
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Gleissberg
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Soleil, Terre, Uranus
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155-185 ans
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José
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Soleil, Terre, Neptune
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190-240 ans
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Süess/DeVries/D. Dilley
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Soleil, Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune
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350-400 ans
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Valentina Zahrkova
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Soleil, Terre, dynamo solaire
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463 ans
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Babich/C.O. Weiss
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Soleil, Terre
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1 033 ans
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Eddy, Scafetta
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Soleil, Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune
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1 500 ans
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Bond
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Cycles lunaires
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2 400 ans
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Hallstatt, Scafetta
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Soleil, Terre, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune
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12 000 ans
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23 000 ans
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Milankovitch
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Précession de l’axe et rotation de l’orbite terrestre
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41 000 ans
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Milankovich
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Variation de l’obliquité de l’axe de rotation
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100 000 ans
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Milankovich
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Variation de l’excentricité de l’orbite terrestre
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Les
cycles
de Milankovitch
relatifs à la précession, à l'obliquité et à l'excentricité
du mouvement terrestre se traduisent par les
grandes glaciations tous les 100 000 ans avec des
variations de 10 à 12°C.
Les
grands cycles solaires déterminés par l'équipe de
Valentina Zharkova, par l'étude des taches solaires, en
sus du cycle bien connu de 11 ans, définissent des
périodes de refroidissement et de réchauffement sur
Terre.
Amplitude des variations solaires
(Valentina ZHARKOVA)
Certains de ces cycles
astronomiques multiples peuvent se précéder, se
superposer ou se suivre, ce qui complique leur
interprétation.
D’après les oscillations déjà connues de plusieurs de
ces cycles, on peut prévoir une baisse des températures
autour de 2030 + ou - 5 ans, sur une durée de 35 à 70
ans suivant le cumul partiel des cycles concernés.
Les rayons cosmiques galactiques d’une part et
intergalactiques d’autre part agissent considérablement
sur les émissions des biogènes par les plantes et les
arbres (poussières, pollens et vapeurs). Ces biogènes
jouent un rôle fondamental sur la nucléation
(condensation de la vapeur d’eau) pour la formation des
nuages. Ces faits ont été étudiés et démontrés au CERN
lors de l’étude « Cloud », soit : beaucoup de rayons
cosmiques = beaucoup de nuages et baisse des
températures le jour.
D’autre part, l’axe de rotation de la Terre s’incline
plus ou moins de 23,5 à 24,5 degrés en fonction des
mouvements et alignements planétaires qui impliquent les
cycles. Cet axe décrit une rotation comme celui d’une
toupie en 20 à 30 000 ans, ce qui provoque l’inversion
des saisons soit que l’hiver devient l’été et
inversement ensuite et ceci dans chaque hémisphère.
Actuellement cette inclinaison présente l’hémisphère
nord un peu plus au soleil et l’hémisphère sud un peu
moins. C’est pourquoi on constate de nos jours un
réchauffement plus marqué dans l’hémisphère Nord que
dans l’hémisphère Sud. L’orbite elliptique de la Terre
varie également avec de petites variations de la forme
de la Terre (équateur et pôles).
D'autres influences interviennent :
·
Influence de la lune sur les marées.
·
Influence du soleil sur les marées d’équinoxe
·
Influence des vents solaires et des rayons cosmiques
visibles lors des aurores boréales
Les observations et mesures astronomiques mettent ainsi
en évidence d’autres facteurs que celui, "facile", de
l’effet de serre supposé du CO2, mais dont il n'est
pas tenu compte par le
GIEC dont la charte de 1988 est de rechercher les seules causes
humaines des évolutions climatiques. Même si certains de
ces effets astronomiques sont faibles pris
individuellement, leur cumul et leurs interactions ne
peuvent pas être sans conséquence sur le climat. La
détermination de l'influence des planètes sur le climat est
problématique car on ne sait pas résoudre exactement le
"problème à plus de trois corps". Le climat semble bien surtout sous l’influence du
Soleil qui représente la quasi totalité de l'énergie
reçue par la Terre. Des variations mineures d'énergie
mais non négligeables peuvent être dues aux volcans (terrestres et sous-marins),
aux courants océaniques, aux nuages, aux rayons cosmiques
galactiques et intergalactiques, aux conjonctions des
planètes, au géomagnétisme solaire et terrestre par
induction.
En ce qui concerne
le magnétisme terrestre, on
relève la dérive du pôle Nord de 2250 km en 188 ans
depuis 1831 ainsi qu’un affaiblissement du magnétisme
terrestre depuis 160 ans. Ces deux facteurs
coïncident avec le réchauffement le plus important. Le réchauffement modeste
de 0,25 à 0,5°C par siècle a commencé il y a plus
de 300 ans dès 1680. On ne peut exclure le réchauffement
interne de la Terre par les failles dans la croûte
océanique observées par les satellites, par la
production d’éruptions volcaniques sous-marines
susceptibles parfois de modifier les courants marins en
réchauffant l’eau, qui influent également sur les
températures de la basse atmosphère. Des fuites
naturelles d’hydrocarbures liquides et gazeux ont été
identifiées dans les fonds marins, visibles par les
imageries des satellites. Il est également constaté des
remontées de roches chaudes dans le cercle arctique ou
proche de ce dernier, en particulier au Groenland, au
Spitzberg, en Islande…
L’action des rayons cosmiques résultant
d’explosions d’étoiles est majeur pour l’ennuagement. Il
s’agit de protons et d’électrons constituant des
émissions qui arrivent dans notre atmosphère à raison de
plusieurs exa-électron volt (10 puissance 18)
susceptibles de fragmenter les atomes en de nombreuses
particules.
Ils sont visibles lors des aurores boréales qui
perturbent le fonctionnement des radars
Comme si tout ce qui précède n’était pas assez
compliqué et chaotique il faut encore ajouter d’autres
faits prouvés. Parmi ceux-ci le constat que d’autres planètes
du système solaire se réchauffent aussi, en particulier
celles mesurées à l’aide des satellites : Jupiter,
Neptune, Mars, Pluton. Ainsi Mars a augmenté sa
température de 0,65°C en 20 ans de 1970 à 1990 et la
glace résiduelle à son pôle sud a reculé de façon
constante.
Sur la Lune, il a été constaté une augmentation de
température de 2°C en 40 ans.
D’autre part, le noyau central de la planète Terre que
certains donnent sphérique et d’autres
« oblong cylindrique » inverserait sa rotation selon un
cycle d’environ 70 ans. On parle aussi d’un « swing »
d’avant et en arrière comme l’effet d’une balançoire de
l’ordre de 35 ans. Toutefois, aucune certitude n'est
acquise.
On ne peut négliger, en en ce qui concerne
l'augmentation mesurée du réchauffement de
la terre, l'influence sur la moyenne des températures
mesurées dans les stations anciennes placées dans des îlots urbains
devenus plus denses et surchauffés et qui indiquent jusqu’à
trois degrés de plus suivant les
endroits. Ainsi, la température moyenne terrestre
mesurée par satellite (UAH) est d'environ 0,15°C
inférieure à celle du Goddard Institut de la NASA par
mesures locales.
Lors d’une éclipse solaire la
température mesurée baisse de 5 à 20°C suivant les
endroits et les saisons, en 20 à 30 minutes. Ceci
implique que l’effet
de "couverture isolante" ou "d'effet de serre" dû
au CO2
est des plus modestes...
Le réchauffement actuel est
donc plus probablement en majorité d’origine
naturelle multi factorielle très difficile à synthétiser.
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