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Le dernier rapport du GIEC (IPCC) est-il honnête ?

Par la rédaction, 7 juin 2023

L'analyse qu'en fait CLINTEL nous fait douter fortement 

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« Les vues gelées du climat du GIEC »
Une analyse du rapport AR6 2023

Télécharger le rapport complet PDF

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Traduction en français du communiqué par Terre & Climat

Le GIEC a ignoré la littérature cruciale évaluée par des pairs montrant que les pertes dues aux catastrophes normalisées ont diminué depuis 1990 et que la mortalité humaine due aux conditions météorologiques extrêmes a diminué de plus de 95 % depuis 1920. Le GIEC, en piochant dans la littérature, a tiré les conclusions opposées, alléguant une augmentation des dommages et de la mortalité due au changement climatique anthropique. Ce sont deux conclusions importantes du rapport The Frozen Climate Views of the IPCC, publié par la Fondation Clintel.

Le rapport de 180 pages est - à notre connaissance - la première "évaluation" internationale sérieuse du sixième rapport d'évaluation du GIEC. En 13 chapitres, le rapport Clintel montre que le GIEC a réécrit l'histoire du climat, met l'accent sur un scénario pessimiste invraisemblable, a un énorme parti pris en faveur des « mauvaises nouvelles » et contre les « bonnes nouvelles », et exclut les bonnes nouvelles du Résumé pour les décideurs politiques (Summary for policy makers).

Les erreurs et les biais que Clintel documente dans le rapport sont bien pires que ceux qui ont conduit à l'enquête sur le GIEC par le Conseil interacadémique (examen IAC) en 2010. Clintel pense que le GIEC devrait être réformé ou démantelé.

Avec le rapport de synthèse récemment publié, le GIEC a terminé son sixième cycle d'évaluation, composé de sept rapports au total. Une équipe internationale de scientifiques du réseau Clintel a analysé plusieurs affirmations des rapports du groupe de travail 1 (The Physical Science Basis) et du groupe de travail 2 (Impacts, Adaptation and Vulnerability). Cela a maintenant conduit au rapport The Frozen Climate Views of the IPCC.

Dans chaque chapitre, le rapport Clintel documente les biais et les erreurs dans l'évaluation du GIEC. Les erreurs sont pires dans le rapport WG2 que dans le rapport WG1. Compte tenu de la pertinence politique de ce que l'on appelle les « pertes et dommages » (lors des réunions annuelles de la COP, les pays négocient actuellement des dons à un fonds pour les pertes et dommages), on s'attendrait à un examen approfondi de la littérature pertinente. Cependant, Clintel montre que le GIEC a totalement échoué à cet égard. Par exemple, un article de synthèse sur le sujet, publié en 2020, a montré que 52 des 53 articles évalués par des pairs traitant des « pertes dues aux catastrophes normalisées » n'ont vu aucune augmentation des dommages pouvant être attribués au changement climatique. Le GIEC a mis en évidence le seul document qui affirmait une augmentation des pertes. Ce document est – sans surprise – imparfait, mais sa sélection par le GIEC suggère qu'ils ont trouvé ses conclusions irrésistibles.

Décès liés au climat

"Nous sommes sur une autoroute vers l'enfer climatique", a récemment déclaré le patron de l'ONU Antonio Guterres. Mais un examen approfondi des données sur la mortalité montre que les décès liés au climat sont à leur plus bas niveau. L'économiste bien connu Bjorn Lomborg a publié cette information importante dans un article révisé par des pairs en 2020, mais le GIEC, encore une fois, a choisi de l'ignorer.

La stratégie du GIEC semble être de cacher toute bonne nouvelle sur le changement climatique et de vanter tout ce qui est mauvais.

Effacer l'histoire climatique

Le rapport du groupe de travail 1 n'est pas non plus exempt de biais et de conclusions trompeuses. Le rapport documente les problèmes dans chaque chapitre. Le GIEC a tenté de réécrire l'histoire du climat en effaçant l'existence du soi-disant Holocène Thermal Maximum (ou Holocene Climate Optimum), une période chaude il y a entre 10 000 et 6 000 ans. Il a introduit un nouveau graphique en crosse de hockey, qui est le résultat de procurations choisies avec soin. Et il a ignoré les reconstructions de température qui montrent plus de variabilité dans le passé, comme le petit âge glaciaire bien documenté.

Le GIEC affirme qu'il y a eu une accélération du taux d'élévation du niveau de la mer au cours des dernières décennies. Clintel a montré que cette affirmation est erronée, car le GIEC ignore la variabilité décennale du niveau de la mer. Nous montrons également que son outil du niveau de la mer - mis à disposition pour la première fois - montre un saut mystérieux et improbable vers le haut en 2020.

Sensibilité climatique

L'économiste canadien Ross McKitrick a souligné que tous les modèles climatiques mondiaux utilisés par le GIEC montrent trop de réchauffement dans la troposphère, à la fois au niveau mondial et sous les tropiques (où les modèles prédisent un «point chaud»). Cela indique probablement des problèmes fondamentaux dans la manière dont ces modèles simulent le système climatique.

Un résultat «spectaculaire» du rapport AR6 du GIEC a été l'augmentation de la limite inférieure de la sensibilité climatique allant probablement de 1,5 °C à 2,5 °C, affirmant ainsi que de faibles valeurs de sensibilité climatique sont désormais peu probables. Le rapport Clintel montre que cette hausse n'est pas justifiée. Le rapport Clintel suggère que le réchauffement observé et d'autres preuves indiquent que le chiffre réel est plus susceptible d'être inférieur à 2 °C qu'au-dessus de 2,5 °C. Cela signifie également que la meilleure estimation de la sensibilité climatique, qui, selon le GIEC, est de 3 °C, n'est pas justifiée.

En plus de cela, le GIEC est « accro » à son scénario d'émissions le plus élevé, appelé RCP8.5 (ou maintenant SSP5-8.5). Ces dernières années, plusieurs articles ont démontré que ce scénario est invraisemblable et ne devrait pas être utilisé à des fins politiques. Au plus profond du rapport du WG1, le GIEC reconnaît que ce scénario a une "faible probabilité", mais cette remarque très importante n'a pas été mise en évidence dans le résumé à l’intention des décideurs politiques.

Télécharger le rapport CLINTEL complet PDF

Une analyse approfondie du professeur Alain Préat (ULB Bruxelles)

 


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