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www.laquestionclimatique.org, Davos, World Economic Forum
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Le GIEC devrait angoisser sur son
utilité
Depuis 35 ans le GIEC s'accroche à
des modèles climatiques impuissants à prévoir le futur
Par la rédaction, mars 2023
En 2001
des rédacteurs*du GIEC exprimaient déjà leur scepticisme

Le mathématicien le plus génial du
XXème siècle (von Neumann)
s'était cassé les dents sur des modèles de prévision
climatique, ..imprévisible. Il en est de même pour ses
successeurs ordinaires qui s'évertuent sans succès à mettre la terre en
boite, mais qui reconnaissent parfois honnêtement les difficultés
insurmontables de la tache.
Il n'en est pas de même de la hiérarchie du GIEC qui
publie avec assurance des "Summary for policymakers"
(Résumé pour décideurs politiques) ni de ses autorités politiques de tutelle ;
UNEP, ONU, qui,
bien avant 2001 et encore bien après, lançaient régulièrement
des affirmations péremptoires et alarmistes ne reposant sur aucune
démonstration scientifiquement confirmée.
En
2013, les modèles étaient encore
défaillants

au point que continuer à tenir des discours catastrophistes
tient du mensonge
Extrait
de " IPCC - AR3 - Advencing Our
Understanding - The Climate System"
https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/03/WGI_TAR_full_report.pdf
(page 773)
Traduit de l'anglais par Terre & Climat

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TEXTE ORIGINAL
14.2.2
Predictability in a Chaotic System
The climate system is particularly
challenging since it is known that components in the
system are inherently chaotic; there are feedbacks
that could potentially switch sign, and there are
central processes that affect the system in a
complicated, non-linear manner. These complex,
chaotic, non-linear dynamics are an inherent aspect
of the climate system. As the IPCC WGI Second
Assessment Report (IPCC, 1996) (hereafter SAR) has
previously noted, “future unexpected, large and
rapid climate system changes (as have occurred in
the past) are, by their nature, difficult to
predict. This implies that future climate changes
may also involve ‘surprise’. In particular, these
arise from the non-linear, chaotic nature of the
climate system … Progress can be made by
investigating non-linear processes and
sub-components of the climatic system.” These
thoughts are expanded upon in this report: “Reducing
uncertainty in climate projections also requires a
better understanding of these non-linear processes
which give rise to thresholds that are present in
the climate system. Observations, palaeoclimatic
data, and models suggest that such thresholds exist
and that transitions have occurred in the past …
Comprehensive climate models in conjunction with
sustained observational systems, both in situ and
remote, are the only tool to decide whether the
evolving climate system is approaching such
thresholds. Our knowledge about the processes, and
feedback mechanisms determining them, must be
significantly improved in order to extract early
signs of such changes from model simulations and
comments.” (See Chapter 7, Section 7.7).
14.2.2.1 Initialization and flow
adjustments
Integrations of models over long
time-spans are prone to error as small discrepancies
from reality compound. Models, by definition, are
reduced descriptions of reality and hence incomplete
and with error. Missing pieces and small errors can
pose difficulties when models of sub-systems such as
the ocean and the atmosphere are coupled. As noted
in Chapter 8, Section 8.4.2, at the time of the SAR
most coupled models had difficulty in reproducing a
stable climate with current atmospheric
concentrations of greenhouse gases, and therefore
non-physical “flux adjustment terms” were added. In
the past few years significant progress has been
achieved, but difficulties posed by the problem of
flux adjustment, while reduced, remain problematic
and continued investigations are needed to reach the
objective of avoiding dependence on flux adjustment
(see Chapter 8, Section 8.4.2; see also Section
8.5.1.1).
Another important (and related) challenge
is the initialization of the models so that the
entire system is in balance, i.e., in statistical
equilibrium with respect to the fluxes of heat,
water, and momentum between the various components
of the system. Tea problem of determining
appropriate initial conditions in which fluxes are
dynamically and thermodynamically balanced
throughout a coupled stiff system, such as the
ocean-atmosphere system, is particularly difficult
because of the wide range of adjustment times
ranging from days to thousands of years. This can
lead to a “climate drift”, making interpretation of
transient climate calculations difficult (see
Chapter 8, Section 8.4.1).
The initialisation
of coupled models is important because it produces
the climate base state or “starting point” for
climate change experiments. Climate model
initialisation continues to be an area of active
research and refinement of techniques (see Chapter
8, Section 8.4). Most groups use long integrations
of the sub-component models to provide a dynamically
and thermodynamically balanced initial state for the
coupled model integration. However, there are at
least as many different methods used to initialise
coupled models as there are modelling groups. See
Stouffer and Dixon (1998) for a more complete
discussion of the various issues and methods used to
initialise coupled models.
Since the SAR, improvements in developing
better initialisation techniques for coupled models
have been realised. For instance, starting with
observed oceanic conditions has yielded improved
simulations with reduced climate drift (Gordon et
al., 1999). Earlier attempts with this technique
usually resulted in relatively large trends in the
surface variables (Meehl and Washington, 1995;
Washington and Meehl, 1996). Successfully starting
long coupled integrations from observations is
important for a number of reasons: it simplifies the
initialisation procedure, saves time and effort, and
reduces the overhead for starting new coupled model
integrations.
Such progress is important, but again further
work is needed. We simply do not fully understand
the causes of climate drift in coupled models (see
Chapter 8, Section 8.4.2).
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TRADUCTION
14.2.2 - Prévisibilité dans un système chaotique
Le système climatique représente un
défi particulier car on
sait que les composantes du système sont
intrinsèquement chaotiques, qu'il y a des rétroactions qui peuvent
potentiellement changer de signe, et qu'il existe
des processus centraux qui affectent le système de
manière compliquée et non linéaire. Ces
dynamiques
complexes, chaotiques et non linéaires sont un
aspect inhérent du système climatique. Comme
l'indique le deuxième rapport d'évaluation du GTI du
GIEC, les changements futurs,
inattendus, importants
et rapides du système climatique (comme cela s'est
produit dans le passé) sont, par nature,
difficiles
à prévoir. Cela implique que, dans le futur, ils
peuvent comporter des
"surprises" découlant de cette
nature non linéaire et chaotique...Des progrès
peuvent être réalisés en enquêtant sur ces processus
et leurs sous-composants. Ces réflexions sont
développées dans le présent rapport : La réduction
de l'incertitude dans les projections climatiques
nécessite également une meilleure compréhension de
ces processus non linéaires qui sont à l'origine du
changement climatique et de leurs seuils. L’observation
des données paléoclimatiques et les modèles
suggèrent que de tels seuils existent et que des
transitions ont eu lieu dans le passé. Des modèles
climatiques complets, associés à des systèmes
d'observation, à la fois in situ et à distance, sont
les seuls outils permettant de décider si le système
climatique en évolution s'approche de ces seuils.
Notre connaissance des processus et des mécanismes
de rétroaction qui les déterminent
doit être
considérablement améliorée
pour extraire des
simulations de modèles et des observations de signes
précurseurs de tels changements. (Voir chapitre 7,
section 7.7)
14.2.2.1 - Initialisation et réglages de flux
Les intégrations de modèles sur de longues périodes sont
sujettes à erreur
du fait de petites divergences initiales par rapport à la réalité.
Les modèles, par définition, sont des
descriptions réduites de la réalité et donc
incomplètes et erronées. Les pièces manquantes et les petites erreurs
peuvent poser des difficultés lorsque des modèles de
sous-systèmes tels que l'océan et l’atmosphère sont
couplés. Comme indiqué au chapitre 8, section 8.4.2,
à l'époque du SAR (Second Assessment Report) les modèles les plus couplés avaient du mal à reproduire un climat stable
avec les concentrations atmosphériques actuelles de
gaz à effet de serre, et donc des «termes
d’ajustement de flux» non physiques ont été
ajoutés. Au cours des dernières années, d'importants
progrès ont été réalisés, mais les difficultés
posées par le problème des ajustements de flux, bien
que réduites,
restent problématiques
et des
investigations continues sont nécessaires pour
atteindre l'objectif d'éviter de dépendre de
l'ajustement de flux (voir Chapitre 8, Section
8.4.2 ; voir aussi Section 8.5.1.1).
Un autre défi
important (et connexe) est l'initialisation des
modèles pour que l'ensemble du système soit en
équilibre, c'est-à-dire en équilibre statistique
vis-à-vis des flux de chaleur, d'eau et dynamiques
entre les différentes composantes du système. Le
problème de la détermination des conditions
initiales appropriées dans lesquelles les flux sont
équilibrés dynamiquement et thermodynamiquement tout
au long d'un système rigide couplé, tel que le
système océan-atmosphère, est particulièrement
difficile en raison du large éventail des temps
d'ajustement allant de quelques jours à des milliers
d'années. Ceci peut conduire à une «dérive
climatique », rendant l'interprétation des calculs
transitoires climatiques difficiles (voir chapitre
8, section 8.4.1).
L'initialisation
des modèles couplés est importante car elle produit
l'état climatique de base ou « point de départ »
pour les simulations de changement de climat.
L'initialisation du modèle climatique continue
d'être un domaine de recherche active et de
perfectionnement des techniques (voir chapitre 8,
section 8.4). La plupart des groupes utilisent de
longues intégrations du modèle de sous-composants
pour fournir un état initial équilibré dynamiquement
et thermodynamiquement pour l'intégration du modèle
couplé. Cependant, il existe au moins
autant de
méthodes différentes utilisées pour initialiser les
modèles couplés qu’il existe de groupes de
modélisation. Voir Stouffer et Dixon (1998) pour une
discussion plus complète de la diversité des
résultats et des méthodes utilisées pour initialiser
des modèles couplés.
Depuis le SAR (Second Assessment Report), des améliorations dans le développement de meilleures techniques
d'initialisation pour les modèles couplés ont été
réalisées. Par exemple, à partir des conditions
océaniques observées ceci a donné des simulations
améliorées avec une dérive climatique réduite
(Gordon et al.,1999). Les tentatives antérieures
avec cette technique aboutissaient généralement à
des tendances relativement importantes des variables
de surface (Meehl et Washington, 1995 ; Washington
et Meehl, 1996). Démarrer avec succès de longues
intégrations couplées à partir d'observations est
important pour plusieurs raisons : il simplifie la
procédure d'initialisation, économise du temps et
des efforts, et réduit les frais généraux liés au
démarrage de nouvelles intégrations de modèles
couplés.
Ces
progrès sont importants, mais encore une fois, des
travaux supplémentaires sont nécessaires.
Nous ne comprenons tout
simplement pas pleinement les causes de la dérive
climatique dans les modèles couplés
(voir chapitre 8, section
8.4.2).
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Co-ordinating Lead Author B. Moore / III Lead Authors W.L.
Gates, L.J. Mata, A. Underdal / Contributing Author R.J.
Stouffer / Review Editors B. Bolin, A. Ramirez Rojas
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