Autres causes
L’évaporation
Si +1 °C permet d’évaporer en théorie
+7 % d’eau selon les lois physico-chimiques, le niveau des mers
pourrait baisser d’autant. Mais la teneur en eau de l’atmosphère
est très variable ; de 0 à 5% selon le lieu et le temps ; et est
mal connue. Selon la source d’information, on calcule un
prélèvement sur les mers de 2,5 mm en moins par degré selon les
données de Universalis ou Astrosurf, jusqu’à 12 mm par degré
selon celles du Ministère de la transition écologique de 2006
(3).
L’évaporation est de peu d’importance puisque le résultat,
minime, reste constant dans le temps.
Les sédiments et le volcanisme sous-marin
Les sédiments entraînés par les pluies après érosion et
l’activité volcanique sous-marine peuvent modifier le niveau des
mers. Ces phénomènes mal connus sont sans doute de faible
importance.
La
dilatation
Le coefficient de dilation de l’eau en fonction de la
température est faible. La dilatation des océans due à
l’échauffement des eaux a probablement été de 0,6 à 0,8 mm/an
depuis 1971 (GIEC WG1AR5) (4).
Niveau global des mers
A Brest, où les marégraphes mesurent les niveaux depuis trois
siècles, ce qui est unique au monde, les observations montrent
que le niveau de la mer y a augmenté d’environ 30 centimètres
depuis 300 ans (5). Ceci suppose, bien entendu, que la plaque
continentale locale n'a pas bougé.
Le niveau des mers ne varie pas de façon identique selon la zone
géographique considérée.
L’élévation globale du niveau des mers a probablement été, selon
le GIEC (IPCC), de 1,7 mm/an entre 1900 et 2010 et 3,2 mm/an
entre 1993 et 2010 (4).
« Des estimations récentes montrent que le niveau moyen de la
mer a augmenté jusqu'à environ 20 cm au cours du siècle dernier
et même à un rythme plus élevé depuis 1993, (entre 2,9 et 3,7 mm
par an »
(6).
En 2100 on peut s’attendre à
une élévation du niveau des mers d’une dizaine de centimètres
par rapport à aujourd’hui (6 - p.345)
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