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L'effet du CO2 sur le climat est exclu par la
science
D'après l'article original
de J. Van Vliet, Master in Engineering and Master in
Sciences
publié par
science-climat-energie.be :
ICI
De nombreux articles, comme celui du professeur
Geuskens, faisant appel à différentes notions de
physique qui rendent parfois leur lecture difficile pour
un non spécialiste, il est utile de les résumer pour un
public aussi large que possible en les ramenant à trois
points de physique:
1 - Dans un corps solide ou liquide, l’agitation
thermique des molécules se traduit principalement
par des vibrations, comme le montre d’ailleurs la
chaleur spécifique. Les corps solides et liquides
sont donc de bons émetteurs et absorbeurs de
rayonnement électromagnétique: en d’autres termes,
le sol, la banquise et l’océan émettent et absorbent
du rayonnement infrarouge.
2 -
Par contre, la
chaleur spécifique d’un gaz montre que l’agitation
moléculaire se traduit par des mouvements de
translation et de collisions qui ne produisent
aucune émission notable de rayonnement. Pour qu’un gaz
atmosphérique puisse émettre du rayonnement, il faut
que ses molécules puissent être excitées, comme
celles des gaz à effet de serre. Dans ce cas, une
fois qu’une molécule est excitée, l’émission de
rayonnement devient possible par désexcitation
radiative, on parle de fluorescence. Or, cette
désexcitation est relativement lente par comparaison
avec la fréquence élevée des collisions inélastiques
dans la troposphère: la désexcitation radiative y
est donc négligeable. Il faut monter beaucoup plus
haut, vers 100 km d’altitude là où il y a beaucoup
moins de collisions, pour que le CO2 puisse
émettre du rayonnement infrarouge.
3 - Outre la petite
quantité de chaleur rayonnée de manière directe par
la fenêtre infrarouge atmosphérique, ce qui
refroidit la troposphère ne peut donc être que la
turbulence et le mélange induits par la convection
atmosphérique. Dans la partie supérieure de la
troposphère, au voisinage de la tropopause, le
rayonnement émis par les gouttes d’eau ou les
particules de glace qui y subsistent transforme la
chaleur en rayonnement qui s’échappe dans la
stratosphère puis dans l’espace. Ce phénomène est
visualisé par la face supérieure des nuages d’orage
de type cumulonimbus, reconnaissables à leur forme
d’enclume. Ce mécanisme est basé sur la seule
humidité et exclut donc toute influence du CO2 sur
ce refroidissement.
Nous sommes
donc conduits à constater que les
climatologistes, qui constituent la
sous-espèce politisée des climatologues,
parient depuis trente ans sur un mauvais
cheval en parlant d’effet de serre causé
par le CO2 anthropique:
les lois de la physique sont sans appel
et rendent cet effet impossible.
Le climat
continuera donc sa marche inexorable
vers le réchauffement ou le
refroidissement sous l’influence du
Soleil et des mouvements de notre
planète sur son orbite, ainsi que par
des perturbations de surface. Même si ces
propos paraîtront blasphématoires à
certains, notre Planète ne doit pas être
sauvée du CO2, quelles que soient les prophéties
catastrophistes des augures de l’ONU ou
du GIEC ou les mesures de la soi-disant
dernière chance de l’Accord de Paris.
Avec un CO2 sans effet sur le climat, tout comme
l’énergie nucléaire dans les années
1950, l’électricité verte n’a en 2020
que l’enthousiasme suscité par sa
nouveauté comme argument pour devenir
le nouveau pétrole. Dans un monde
libre, non subsidié et rationnel cette
électricité ne sera qu’une mode que
l’avenir ramènera à sa juste proportion.
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