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Le gros mensonge des
catastrophes climatiques
Pas plus de
catastrophes naturelles qu'autrefois, beaucoup moins de morts
Par la rédaction,
janvier 2023
Fréquence des catastrophes

Contrairement à ce que prétendent nombre de
publications et de discours, d'articles de presse qui
reprennent niaisement sans aucune vérification les
affirmations de prochaine quasi-fin-du-monde, émanant de gens à la motivation
douteuse, qui évoquent la multiplication des
catastrophes au moindre évènement climatique (sauf lors
d'une longue période de beau temps calme et doux, bien évidemment) il n'existe
aucune tendance à
l'accroissement du nombre des catastrophes naturelles au cours des
vingt dernières années.
Pourquoi alors ces affirmations mensongères ? Même
le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres aurait
déclaré début 2022 qu'il y avait cinq fois plus de
catastrophes climatiques, se basant sur l'OMM
(Organisation Météorologique Mondiale) qui précisait
clairement pourtant dans sa publication du 31 août 2021 "qu'un
système de notification plus efficace permet aujourd’hui
de signaler plus systématiquement" les
phénomènes météorologiques extrêmes par rapport à il y a 50 ans. Plus le mensonge est gros,
mieux il passe ! ( Un demi-mensonge dans ce cas-ci ?
Mais néanmoins très gros ! ). Il est vrai que ce même
représentant de l'ONU a déclaré à la COP 27 en Egypte en
décembre 2022 que "nous courrons vers le suicide
collectif" Rien que çà ! (
Guterres terrorise à la COP 27 )
Le nombre des
cyclones est stable depuis 40 ans :
https://tropical.atmos.colostate.edu/Realtime/index.php?arch&loc=global
(site sûr; Université du Colorado)
https://www.thegwpf.org/content/uploads/2023/02/Homewood-Hurricanes-2022-1.pdf
Exemple des tempêtes
moins fréquentes en France
Selon Météo France (2021) : « L'état
actuel des connaissances ne permet pas d'affirmer que
les tempêtes seront sensiblement plus nombreuses ou plus
violentes en France métropolitaine au cours du XXIe siècle ». Globalement, les tempêtes
sont même moins fréquentes en France
depuis une quinzaine d'années, même si la
tempête très exceptionnelle Xynthia, avec des pointes de
vent à 250 km/h, a marqué l'année
2010.
https://tempetes.meteofrance.fr/
(Site sûr mais très lent)

Détail : climatfrance.htm
Coût des catastrophes

Les pertes financières dues aux catastrophes naturelles
seraient plutôt en légère décroissance en moyenne depuis
trente ans.
Un pic est toutefois remarquable en 2005 à la suite de
l'ouragan Katrina (USA) qui aurait entraîné un coût
économique évalué à 164 milliards de dollars selon
l'estimation de l'Organisation Météorologique Mondiale
(OMM). En 2017 également, toujours aux USA, les trois ouragans Harvey,
Maria et Irma, ont couté à eux seuls 225 milliards de
dollars. La valeur élevée des biens aux USA qui connait
de fréquents ouragans grêve lourdement les coûts
globaux.
Nombre de décès

Le nombre de décès liés aux évènements climatiques
extrêmes n'a cessé de diminuer drastiquement depuis cent
ans. Les sociétés modernes sont beaucoup plus capables
qu'autrefois de réagir
à la suite des grandes catastrophes, avec de
puissants moyens pour sauver des vies et elles
sont beaucoup plus performantes en matière de prévision
et de précautions anticipatrices des évènements
climatiques.
Depuis trente ans, le nombre de morts liés aux
catastrophes climatiques est devenu en moyenne inférieur
à 50 000 par an pour le monde entier, dix fois moins
qu'il y a cent ans. A titre de
comparaison, rien qu'en France, les accidents de la vie courante
entraînent plus de 10 000 décès chaque année :
électrocutions environ 200, incendies 460, intoxications
accidentelles 1671, chutes accidentelles 8 151,
accidents de transport 2 890 (INSERM, 2017).
Certains évènements naturels exceptionnels sont néanmoins
très meurtriers. Ainsi, en 2005 l'ouragan Katrina à la
Nouvelle-Orléans (USA), avec des pointes de vent à 280
km/h et d'énormes inondations, a fait presque 2 000
morts ou disparus.
En
Charente-Maritime en 2010, la tempête exceptionnelle Xynthia (vents de
250 km/h) a fait 12 morts. La canicule de Août 2003
aurait fait environ 15 000 morts en France, 70 000 en
Europe (Ceci ne se traduit pas par un pic sur la courbe ci-dessus qui
est lissée et rend compte des moyennes anuelles par
périodes de 10 ans) et récemment, en 2022 aux Etats-Unis, en plein réchauffement
climatique, le blizzard glacial de décembre a fait 50
morts.
Conclusion
L'inévitable Secrétaire
général de l'ONU Antonio Guterres qui affirme que les
catastrophes naturelles ont explosé
déclarait à la "COP 15 Diversité" de décembre 2022 à
Montréal (Canada) : "Avec notre appétit sans limite pour une
croissance économique incontrôlée et inégale, l'humanité
est devenue une arme d'extinction massive"
(Voir aussi
Les prophètes de malheur du climat) .
Il résume en une phrase la pensée dominante qui a
court depuis une cinquantaine d'années chez certains
intellectuels et
dirigeants ayant une influence, petite ou grande, sur des affaires du
Monde : la Terre est sacrée (la déesse "Gaïa" de
James Lovelock et Maurice
Strong) et ses limites vont être atteintes par une
humanité incontrôlée qui consomme à l'excès les
ressources naturelles et se reproduit trop (bien qu'il
soit tabou d'évoquer l'explosion démographique africaine
sans laquelle la population mondiale serait stabilisée).
A la notion de croissance zéro ou même de décroissance
que certains soutiennent encore, a été substituée la
notion de "développement soutenable" puis de
"développement durable" qui prétend s'instituer en
révolutionnant nos technologies et nos modes de vie.
Simultanément, la
préoccupation de l'inégalité entre les populations
mondiales est chaque fois évoquée. C'est une
fraude puisque les mutations sociales et technologiques
imposées, dont le véhicule électrique est un exemple,
rendent l'accès au niveau de vie occidental de
référence, auquel aspirent les populations déshéritées,
encore plus inaccessible pour elles. L'évocation
d'inégalités
à résoudre
entre populations, d'humanité à considérer, liée à
cette évolution permet néanmoins de faire adhérer au
projet certaines tranches de la population aisée, bien
naturellement sensibles à ces concepts moraux. Entraîner
tout le monde vers une révolution des modes de vie,
alors que la première préoccupation de presque tous est
le pouvoir d'achat, le niveau de consommation, nécessite
un choc mental. La peur de la quasi-destruction
du Monde par des catastrophes épouvantables à répétition,
qu'on relie à un réchauffement climatique même éventuellement
modeste, est un argument cynique mais puissant qui est utilisé à fond
pour servir le but ultime de métamorphose totale de la
société. S'il est atteint un jour, ce
but, qui se traduira par une forte augmentation des
coûts de l'énergie et des matières premières, laissera des privilégiés encore plus privilégiés et
moins nombreux face à des populations bien plus
nombreuses reléguées à un
niveau de vie médiocre, misérable pour certaines.

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