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www.laquestionclimatique.org, énergie nucléaire
Lettre de Clintel aux dirigeants de
la COP 27
1er Novembre 2022
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Texte original
https://clintel.org/open-letter-to-global-leaders-assembled-at-cop27-in-sharm-el-sheikh-egypt/
Traduction
Vos Excellences :
D'ici 2030, les historiens se demanderont avec étonnement
comment il a pu arriver que l'ONU, au cours des décennies
précédentes, ait proposé des mesures climatiques de grande
envergure qui n'ont absolument pas réussi à arrêter le
réchauffement climatique, mais qui auraient plutôt eu la
conséquence involontaire d'un impact négatif sans précédent
sur la prospérité et le bien-être du monde.
Ils se demanderont pourquoi beaucoup de gens à cette époque
croyaient aveuglément à une «crise climatique existentielle». Ce récit de crise était basé sur des modèles
informatiques obsolètes «surchauffés», à leur tour largement
soutenus par les médias grand public. Ils considéreront
qu'il est incroyable qu'un haut responsable de l'ONU en
septembre 2022 ait déclaré audacieusement que "nous
possédons la science, et nous pensons que le monde devrait
le savoir, ainsi que les plateformes (de médias sociaux)".
En effet, pourquoi l'ONU et le GIEC ont-ils ignoré les
lettres de Clintel (la plus récente datant d'octobre 2021),
pointant clairement de graves failles scientifiques dans le
sixième rapport d'évaluation du GIEC ? Pourquoi le GIEC
a-t-il refusé tout débat ouvert sur ces failles ? L'ONU ne
se rend-elle pas compte que le réseau mondial de Clintel
incarne désormais une connaissance scientifique plus
objective que celle qui existe au sein du GIEC ?
Ils se demanderont pourquoi le monde n'a pas protesté
bruyamment contre la propagation de la superstition selon
laquelle la science du climat était pleinement comprise ("La
science est réglée", ont déclaré l'ONU et les politiciens).
Cette superstition a malheureusement conduit à une
législation sur des mesures d'ingénierie sociale totalement
inutiles avec des objectifs de zéro CO2 (« atténuation »).
En effet, pourquoi l'ONU n'a-t-elle pas alors voulu montrer
au monde que les mesures d'atténuation qu'elle proposait
étaient scientifiquement absurdes, techniquement
irréalisables, économiquement inabordables et, finalement,
socialement inacceptables ?
Et pourquoi n'ont-ils pas admis que l'atténuation, même à
l'échelle mondiale - comme cela a déjà été prouvé lors de la
pandémie de 2020 - aurait un effet imperceptible sur le
climat ?
Et pourquoi ne voulaient-ils pas non plus que le monde sache
que le CO2 est un élément essentiel à la vie sur terre ?
Plus de CO2 est indispensable pour rendre la terre plus
verte. En regardant tous les faits, plus de CO2 est beaucoup
plus susceptible d'apporter des avantages nets que des
dommages nets !
Ils se demanderont également pourquoi une transition
extrêmement coûteuse vers les énergies renouvelables
intermittentes a été poursuivie sans se rendre compte que la
transition entraînerait des problèmes économiques majeurs.
En effet, pourquoi les gens n'ont-ils pas alors reconnu
qu'un approvisionnement énergétique fiable avec des panneaux
solaires et des éoliennes était techniquement impossible
sans la disponibilité future d'un stockage d'énergie
électrique abordable à grande échelle ?
Et pourquoi alors les gens n'ont-ils pas reconnu que la
production massive d'énergie solaire et éolienne créerait
une grave pénurie de matériaux tels que le cuivre et le
néodyme.
Et pourquoi alors les centrales électriques conventionnelles
à combustibles fossiles ont-elles été interdites, notamment
en Afrique, alors qu'il n'existait pas encore d'alternative
abordable et fiable ? Une grande partie de la grave crise
énergétique a été imputée à tort à la guerre en Ukraine ; la
réalité était cependant que les dirigeants mondiaux
n'avaient pas encouragé l'investissement dans la production
d'électricité conventionnelle fiable pour maintenir le
bien-être économique et la stabilité sociétale.
Heureusement, aujourd'hui, nous ne sommes pas encore en 2030
et nous avons encore le temps de faire les changements
nécessaires. Que faut-il pour que cela se produise ?
Voici trois suggestions pour vous, les dirigeants politiques
mondiaux :
1 -
Dépolitiser la science du climat, rejeter les modèles
informatiques qui ne correspondent pas à la réalité, se
concentrer plutôt sur les observations climatiques du monde
réel et les dernières sciences du climat, écouter
attentivement les interventions objectives d'experts
indépendants.
2 -
Changer la politique climatique de l'approche d'atténuation
insensée à la méthode d'adaptation réussie. L'atténuation
est d'un coût prohibitif et n'a jamais sauvé une seule vie
humaine et fera très peu pour modifier un climat en
constante évolution. L'adaptation, en revanche, est
abordable, peut être ciblée avec précision et a déjà sauvé
des millions de vies. L'adaptation est sans aucun doute la
voie à suivre dans la politique climatique.
3 -
Investissez dans l'extension et la reconstitution des
réserves mondiales de pétrole et de gaz. Soyons réalistes,
le monde aura encore besoin de pétrole et de gaz pendant
plusieurs décennies. En parallèle, poursuivons à plein
régime le développement du nucléaire, énergie d'avenir.
Chers Excellences, vous vous réunissez à la COP27 en Égypte
début novembre, apparemment pour promouvoir la poursuite de
la politique climatique mondiale qui a échoué. Ce serait un
crime contre les peuples africains de leur demander de baser
leur système énergétique sur l'éolien et le solaire
intermittents. Après tout, cela plongerait plus de 1,3
milliard de personnes dans la pauvreté. Le développement
économique ne peut se faire sans un approvisionnement
énergétique abordable et fiable.
L'Afrique doit utiliser pleinement les combustibles fossiles
indigènes abordables pour la production d'électricité, avec
un futur plan pour un réseau de centrales nucléaires
modernes. Avec beaucoup d'énergie abordable,
l'approvisionnement en eau potable peut également être
garanti.
Ensuite, tous les efforts doivent être déployés pour
appliquer la technologie d'adaptation, en particulier pour
des cultures sur mesure («agriculture de précision») et pour
la protection contre les conditions météorologiques extrêmes
(«minimisation des risques»). Tels sont, vous le savez bien,
les besoins réels et urgents de l'Afrique.
Les points ci-dessus sont les messages de Clintel à tous les
dirigeants politiques mondiaux arrivant dans leurs jets
privés pour assister à la réunion COP27 dans la station
balnéaire de luxe de Charm el-Cheikh. Nous vous supplions,
nos dirigeants politiques, d'être conscients des réalités
quotidiennes de la pauvreté écrasante des oubliés, vivant
sur le continent africain à l'ombre de votre trajectoire de
vol.
Au nom des ambassadeurs Clintel,
Guus Berkhout
Président de Clintel
https://clintel.org/
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